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La VIE... et après?
15 septembre 2008

15 septembre 2008

20080259

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Commentaires
M
C'est drôle comme il est aisé de reconnaître, et même comprendre, chaque mot quand ils sont pris individuellement...
U
Pour Lacan, le signifiant prime sur le signifié. Ce franchissement de la barre entre signifié et signifiant se ferait pour lui par le jeu des signifiants entre eux, chez chaque individu, avec un glissement incessant du signifié sous le signifiant qui s’effectue en psychanalyse par les formules de la métonymie et de la métaphore, qu’il nomme « lois du langage » de l’inconscient.<br /> <br /> Lacan postule que l'inconscient,qui présente la même structure que le langage,peut également être défini par un axe syntagmatique et un axe paradigmatique.« La langue latine étant la vieille souche, c’était un de ses rejetons qui devait fleurir en Europe ». <br /> Cette métaphore d’Antoine Rivarol introduit la seconde figure de style par laquelle Lacan entend le jeu et la fonction des signifiants : « La formule de la métaphore rend compte de la condensation dans l’inconscient ». Un mot pour un autre, un mot concret pour un mot abstrait, un transfert de sens par substitution analogique, telle est la définition de la métaphore, figure de style plus fréquente et plus apte à la poésie. "La racine du mal, l’arbre de la connaissance, la forêt de symboles, le jardin de la paresse, l’écheveau du temps, l’automne des idées", "les fleurs du Mal" de Baudelaire sont des métaphores.<br /> <br /> Lacan se démarque de la linguistique saussurienne :« l’inconscient ne connaît que les éléments du signifiant », il « est une chaîne de signifiants qui se répète et insiste ». Lacan relève le mode selon lequel l’inconscient opère, ainsi que Freud l’avait décelé par la production de condensations et de déplacements le long des mots « sans tenir compte du signifié ou des limites acoustiques des syllabes ». <br /> Dans Entendre les mots qui disent les maux (2006) le docteur Christian Dufour démontre que la métaphore ne peut s'expliquer que par l'existence d'unités signifiantes inconscientes souvent géométriques, aptes à l'analogie.
La VIE... et après?
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